IRM
Thème : Divers
Peut-on identifier les différentes formes de SEP sur l'IRM ?
La forme de la SEP (rémittente, secondairement progressive ou primaire progressive) n’est pas déterminée par l’IRM, mais par l'histoire et l’observation de l’évolution clinique de la maladie.
Néanmoins, les forme rémittentes sont responsable d’une inflammation plus importante et donnent souvent plus de lésions que les formes progressives ou secondairement progressives pour lesquelles on voit moins d'inflammation au niveau du cerveau.
Comment sont lues les IRM ?
Une IRM est toujours lue en fonction des symptômes cliniques par des radiologues plus ou moins spécialisés dans le système nerveux central et dans la SEP.
IL existe de recommandations qui aident les radiolgoues les moins familiers avec cette maladie à bien lire les IRM.
Quelle est la différence entre des tâches localisées sur la moelle épinière et sur le cerveau ?
Il n’existe pas de différence entre ces tâches / plaques / lésions.
tous ces élémnets correspondent à des inflammations du système neurveux central (cerveau+moelle+nerf optique) et procèdent du même méacnisme inflammatoire.
La différence tient à la situation de la plaque : les symptôme ne sont pas les mêmes.
Est-ce que le produit de contraste est systématique lors d'un IRM ?
Le Gadolinium est un produit de contraste qui permet de voir si certaines plaques sont actives. Contrairement à une séquelle, une plaque active est « rehaussée » après l’injection de produit de contraste, c’est-à-dire qu’on la voit mieux sur l’IRM.
L’injection d’un produit de contraste n’est pas systématique, en particulier si i il n’y a pas de nouvelle plaque ou dans le cadre du suivi de certains traitement où il est nécessaire de faire une IRM plusieurs fois par an.
En effet, ce produit peut s’accumuler au niveau du cerveau, sans qu’on connaisse encore bien les conséquences et rendre l’interprétation de l’IRM difficile.
A quoi sert l'IRM ?
L’IRM est un examen indispensable pour suivre l’évolution de la maladie.
Certaines poussées ne donnant pas de signe neurologiques, elles peuvent passer inaperçues. C’est donc le seul moyen de s’assurer qu'un traitement de fond est bien efficace.
S'il n’y a pas de nouvelle lésion sur l’IRM, c’est que la maladie n’évolue pas.
Par ailleurs, avec le TYSABRI (Natalizumab), il est nécessaire de faire une surveillance rapprochée (tous les 3 mois) lorsque le taux de virus JC est élevé et qu’il expose à un risque augmenté de LEMP.
Une lésion peut-elle disparaitre ? Son nombre peut il diminuer ?
Oui, une lésion peut disparaître, mais il est aussi possible que l’IRM ne la montre pas. Par exemple, si cette lésion est petite et que la coupe de l'IRM est faite juste au-dessous ou juste au-dessus on ne pourra pas la voir sur l'IRM. Il est en effet difficile de faire à chaque IRM exactement le même plan de coupe au millimètre prés.