ALIMENTATION

Il n'existe aujourd'hui aucune étude scientifique démontrant l'intérêt d'un régime particulier dans la SEP. Aucun régime spécifique n'est donc conseillé par les professionnels de santé.

En revanche, il est nécessaire, pour maintenir une forme physique optimale, d'avoir une alimentation 🍱 saine et équilibrée, un rythme de vie sain et de pratiquer une activité physique.

Cette question intéresse beaucoup les chercheurs et de nombreuses recherches sont actuellement en cours pour mieux comprendre l'interraction entre alimentation, tube digestif, cerveau et SEP. Mais nous ne disposons pas encore de réponse, la recherche n'en est qu'à ses débuts !

Aucun régime alimentaire 🍱 n'a démontré son efficacité pour ralentir l'évolution de la maladie.

Il est conseillé aux patients atteints de SEP d'avoir une alimentation saine et équilibrée.

Le mode d'alimentation 🍱 n'influence pas l'évolution de la maladie. 

En revanche, il est nécessaire, pour maintenir une forme physique optimale, d'avoir une alimentation saine et équilibrée, un rythme de vie sain et de pratiquer une activité physique.

Aucun aliment n'est interdit dans la SEP. Aucun aliment n'est conseillé ou déconseillé.

Aucune étude n'a été réalisée (au réseau AlSacEP ou ailleurs, en France ou à l'étranger) sur les régimes Kousmine et Seignalet.

Actuellement aucun lien n'est établit entre l'alimentation et la maladie.

Parmi les facteurs de risque associés à la SEP, le surpoids et l’obésité durant l’enfance et l’adolescence ont été décrits comme un des  facteurs pouvant favoriser la survenue de la maladie. 

En revanche, le surpoids à l’âge adulte ne semble pas avoir d’incidence sur le risque de développer une SEP.

Des études ont tenté de déterminer si le sel pouvait être un facteur augmentant l’inflammation dans le cadre de la SEP. 

Des chercheurs ont récemment synthétisé les résultats de 12 études sur ce sujet suggérant qu’une consommation excessive de sel pourrait être un facteur de risque de progression de la maladie.

En France, il est recommandé de ne pas consommer plus de 5 à 6 g de sel par jour. En réalité, les hommes consomment en moyenne 9 g/jour et les femmes 7 g/jour (selon l’étude INCA 3, 2017). 

Ainsi, indépendamment de la SEP, il est conseillé de **diminuer légèrement sa consommation de sel**.

Le surpoids et l’obésité sont suspectés d’affecter l’évolution de la maladie. En effet, une étude a montré une association entre l’obésité et une augmentation de l’état inflammatoire et du niveau de handicap dans la SEP.

La maladie peut  avoir un impact sur votre poids. 

Si les symptômes vous conduisent à diminuer vos activités physiques, vous pourrez par exemple prendre du poids. 

Au contraire, certains symptômes comme la fatigue, un handicap moteur, ou même les symptômes d'une dépression peuvent vous amener à vous alimenter en moindre quantité et donc à perdre du poids. Si c'est le cas, vous devez en parler à votre neurologue ou médecin généraliste qui pourront vous aider.

Non, la SEP n'entraîne pas de troubles alimentaires.

Il se peut que le stress, l'anxiété en rapport à la maladie peuvent être à l'origine de troubles du comportement alimentaire. Il est important d'en parler à son médecin généraliste ou au neurologue.

L'approche spécifique à la naturopathie concerne l’alimentation dans le contexte de la sclérose en plaques.

Le but est de proposer une alimentation qui ne soit pas inflammatoire.  Il n’est pas question d’imposer un «régime» aux patients mais de leur faire comprendre l’importance du processus de digestion et du rôle de l’intestin dans l’organisme.

La naturopathie n'est pas contre-indiquée cependant aucune étude scientifique n'a démontrée son efficacité dans le contexte de la SEP.